En France, il est interdit de conduire après avoir consommé des stupéfiants. Ils sont répertoriés en 4 grandes familles : cannabis (dont le CBD), amphétamines (ecstasy), cocaïne et opiacés (héroïne).
Le conducteur est soumis à un prélèvement salivaire ou sanguin.
Il n’existe aucun taux. La moindre trace dans l’organisme entraînera une positivité aux analyses et par là-même le conducteur sera en infraction.
Conduire sous l’emprise de stupéfiants entraîne un retrait de 6 points. Si vous avez un solde de points insuffisant, que vous soyez jeune conducteur ou que vous ayez épuisé vos possibilités de suivre un stage, je peux vous proposer des solutions pour éviter de perdre votre permis.
La procédure pour conduite sous stupéfiants doit respecter des règles strictes. Pour chaque dossier, je m’assure de récupérer tous les comptes rendus d’enquête et je vérifie minutieusement chaque étape afin de détecter tout vice de procédure susceptible de mener à votre relaxe.
Après une suspension de permis, plusieurs démarches sont nécessaires pour le récupérer, telles que les tests psychotechniques, la visite médicale, la réactivation du numéro NEPH, la demande sur l'ANTS, ou même repasser l'examen du code. Je vous accompagne à chaque étape jusqu'à la récupération de votre permis.
Dans la quasi-totalité des cas, la suspension de permis est la sanction principale prononcée par le juge. Toutefois, il existe des alternatives et des moyens de moduler cette décision pour éviter de compromettre votre travail ou votre mobilité quotidienne.
Dans la majorité des cas, le préfet suspend immédiatement votre permis en attendant votre audition par les forces de l’ordre et votre jugement. J'interviens rapidement pour optimiser cette suspension et faire tout ce qui est possible pour la réduire au maximum.
Certaines situations particulières exigent une attention spéciale : métier nécessitant un casier judiciaire vierge, absence d’inscription au TAJ, véhicule en fourrière jusqu’à l’audience, ou récidive entraînant une annulation automatique du permis. J’interviens rapidement pour trouver des solutions adaptées.
01
Il ne faut rien déclarer immédiatement car, au stade de votre interpellation, vous êtes loin d’avoir tous les éléments pour pouvoir répondre aux forces de l’ordre. Cela inclut de ne pas reconnaître immédiatement les faits. Réserver vos déclarations pour plus tard. Tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous.
02
Demandez toujours la contre-analyse (prise de sang). Elle est gratuite et doit être réalisée immédiatement sur place, lors du contrôle, et non après. Cela vous permet de garantir la fiabilité des résultats et de protéger vos droits.
03
Exigez l’avis de rétention du permis, qui doit obligatoirement vous être remis en cas de confiscation immédiate de votre permis. Ce document est nécessaire pour la suite de la procédure.
04
Assurez-vous bien de savoir qui vous contrôle (quelle brigade). Cette information est indiquée sur l’avis de rétention du permis et, est cruciale pour géolocaliser votre dossier et suivre votre affaire dans toutes vos démarches ultérieures.
05
Ne vous précipitez pas pour suivre un stage de récupération de points.
Les points ne sont pas retirés immédiatement, et il faut choisir le bon moment pour suivre un stage, afin de maximiser son efficacité et éviter toute perte de permis.
06
Si votre véhicule est immobilisé, ne demandez pas à un proche de le récupérer.
Vous devez d'abord faire lever l'immobilisation auprès des forces de l’ordre. Sans cette démarche, vous risquez des poursuites pour conduite malgré l'immobilisation.
Article L235-1 du Code de la route
I.-Toute personne qui conduit un véhicule ou qui accompagne un élève conducteur alors qu'il résulte d'une analyse sanguine ou salivaire qu'elle a fait usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants est punie de deux ans d'emprisonnement et de 4 500 euros d'amende. Si la personne se trouvait également sous l'empire d'un état alcoolique caractérisé par une concentration d'alcool dans le sang ou dans l'air expiré égale ou supérieure aux taux fixés par les dispositions législatives ou réglementaires du présent code, les peines sont portées à trois ans d'emprisonnement et 9 000 euros d'amende.
II.-Toute personne coupable des délits prévus par le présent article encourt également les peines complémentaires suivantes :
1° La suspension pour une durée de trois ans au plus du permis de conduire ; cette suspension ne peut pas être limitée à la conduite en dehors de l'activité professionnelle ; elle ne peut être assortie du sursis, même partiellement ;
2° L'annulation du permis de conduire avec interdiction de solliciter la délivrance d'un nouveau permis pendant trois ans au plus ;
3° La peine de travail d'intérêt général selon les modalités prévues à l'article 131-8 du Code pénal et selon les conditions prévues aux articles 131-22 à 131-24 du même code et à l'article L. 122-1 du Code de la justice pénale des mineurs ;
4° La peine de jours-amende dans les conditions fixées aux articles 131-5 et 131-25 du Code pénal ;
5° L'interdiction de conduire certains véhicules terrestres à moteur, y compris ceux pour la conduite desquels le permis de conduire n'est pas exigé, pour une durée de cinq ans au plus ;
6° L'obligation d'accomplir, à ses frais, un stage de sensibilisation à la sécurité routière ;
7° L'obligation d'accomplir, à ses frais, un stage de sensibilisation aux dangers de l'usage de produits stupéfiants ;
8° La confiscation du véhicule dont le condamné s'est servi pour commettre l'infraction, s'il en est le propriétaire.
III.-L'immobilisation du véhicule peut être prescrite dans les conditions prévues aux articles L. 325-1 à L. 325-3.
IV.-Les délits prévus par le présent article donnent lieu de plein droit à la réduction de la moitié du nombre maximal de points du permis de conduire.
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Attention, refuser de se soumettre aux vérifications destinées à établir une éventuelle conduite sous l’emprise de stupéfiants, fait encourir les peines suivantes :
Article L235-3 du Code de la route
I.-Le fait de refuser de se soumettre aux vérifications prévues par l'article L. 235-2 est puni de deux ans d'emprisonnement et de 4 500 euros d'amende.
II.-Toute personne coupable de ce délit encourt également les peines complémentaires suivantes :
1° La suspension pour une durée de trois ans au plus du permis de conduire ; cette suspension ne peut pas être limitée à la conduite en dehors de l'activité professionnelle ; elle ne peut être assortie du sursis, même partiellement ;
2° L'annulation du permis de conduire avec interdiction de solliciter la délivrance d'un nouveau permis pendant trois ans au plus ;
3° La peine de travail d'intérêt général selon les modalités prévues à l'article 131-8 du Code pénal et selon les conditions prévues aux articles 131-22 à 131-24 du même code et à l'article L. 122-1 du Code de la justice pénale des mineurs ;
4° La peine de jours-amende dans les conditions fixées aux articles 131-5 et 131-25 du Code pénal ;
5° L'interdiction de conduire certains véhicules terrestres à moteur, y compris ceux pour la conduite desquels le permis de conduire n'est pas exigé, pour une durée de cinq ans au plus ;
6° L'obligation d'accomplir, à ses frais, un stage de sensibilisation à la sécurité routière ;
7° L'obligation d'accomplir, à ses frais, un stage de sensibilisation aux dangers de l'usage de produits stupéfiants ;
8° La confiscation du véhicule dont le condamné s'est servi pour commettre l'infraction, s'il en est le propriétaire.
III.-Ce délit donne lieu de plein droit à la réduction de la moitié du nombre maximal de points du permis de conduire.
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En cas de récidive, les sanctions sont lourdes :
Article L235-4 du Code de la route
I.-Toute personne coupable, en état de récidive au sens de l'article 132-10 du Code pénal, de l'une des infractions prévues aux articles L. 235-1 et L. 235-3 du présent code encourt également les peines complémentaires suivantes :
1° La confiscation obligatoire du véhicule dont le prévenu s'est servi pour commettre l'infraction, s'il en est propriétaire. La juridiction peut toutefois ne pas prononcer cette peine, par une décision spécialement motivée ;
2° L'immobilisation, pendant une durée d'un an au plus, du véhicule dont le prévenu s'est servi pour commettre l'infraction, s'il en est propriétaire.
Le fait de détruire, détourner ou tenter de détruire ou de détourner un véhicule confisqué ou immobilisé en application des 1° et 2° est puni des peines prévues à l'article 434-41 du Code pénal.
II.-Toute condamnation pour les délits prévus aux articles L. 235-1 et L. 235-3 commis en état de récidive au sens de l'article 132-10 du Code pénal donne lieu de plein droit à l'annulation du permis de conduire avec interdiction de solliciter la délivrance d'un nouveau permis pendant trois ans au plus.
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